Aborder la crise : quels caps, quels rythmes et quelles perspectives pour les hôpitaux de jour ?
Poitiers, 6 & 7 octobre 2023
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Institutionnellement à une
Société en
Evolutions
Successives
La crise sanitaire est venue s’ajouter à, révéler voire amplifier d’autres crises déjà à l’œuvre ou affleurantes, dont celle relative aux fonctionnements des hôpitaux, et particulièrement ceux en charge des soins psychiatriques, avec comme conséquences une dégradation significative voire majeure tant de la santé mentale de ceux qui jusqu’alors traversaient leur existence sans trop d’encombre que des troubles psychiatriques des patients et de leurs familles déjà pris en charge.
L’inconnu de la crise sanitaire puis sociétale est venu s’ajouter aux connus de l’état de nos hôpitaux, des équipes, de leurs patients et de leurs familles. Nous avons dû, tels des adolescents tourmentés aux prises avec leur devenir, voguer mi-confiant mi-inquiet vers une destination, des rivages à la distance et à l’hospitalité incertaine.
Au cours de la phase épidémique s’est ajouté l’indisponibilité physique voire psychique des soignants aux prises avec la contagion et qui, touchés tant dans leur sphère professionnelle que privée, ont tenté et souvent réussi à maintenir le cadre et le sens des soins nécessaires à leurs patients à la fragilité exacerbée.
La crise est-elle passée ? Mais de quelle crise parle-t-on ? De celle pré-existante ? de la crise lié au COVID ? de celle que nous connaissons à présent ? Autant la crise dite sanitaire au sens de la contagion épidémique voit son potentiel menaçant s’éloigner avec les mesures prises et les vaccinations, autant la crise psychique à laquelle les équipes des HDJ notamment sont confrontées et qui est liée aux multiples effets de la précédente ne semble pas faiblir voire s’amplifie, à fortiori chez les enfants et les adolescents.
La situation est en cela inédite, singulière qu’elle confronte celles et ceux aux prises avec un mal-être psychique voire une souffrance psychique, préexistante ou pas, pouvant être sévère, à un vécu, au demeurant potentiellement amplificateur, de décalage sociétal au sens où cette souffrance ne trouverait plus dans la société actuelle de résonance auprès du plus grand nombre. Nous sommes passés à autre chose. Cruel message envoyé que de réduire la crise liée au COVID-19 à ses seules incidences somatiques et ainsi être sourd aux doléances psychiques qui en découlent et qui tel un poison lent ne cesse de produire des effets. Le temps des affres du corps ne semble donc pas synchrone de celui du psychisme.
Et les équipes des HDJ dans tout ça ?
Nul doute qu’elles ont su s’adapter, dans l’urgence tout d’abord puis dans une temporalité incertaine et sous l’égide de consignes fluctuantes pour fonctionner au mieux voire en innovant. Nul doute que la dynamique de groupe, essentielle aux soins, a été mise à rude épreuve et que la question du sens des soins a dû maintes fois se poser. Et nul doute non plus qu’elles font à présent face à la situation actuelle de la même manière qu’avant la pandémie qui de fait n’a pas simplement constitué une parenthèse mais bien un agent mutatif.
Bien sûr que les fondamentaux du soin ont repris, bien sûr que les équipes ont repris leurs repères mais tant au plan des souffrances en présence que des dispositifs transitoires expérimentés, cette crise au potentiel destructeur a pu induire des expérimentations constructives et porteuses d’avenir.
Parce qu’une crise peut en effet en cacher ou en révéler une autre, tant en amont de la pandémie qu’en aval, des dispositifs de soins intensifs à temporalité contrainte ont pu compléter la gamme des possibles et agrémenter des parcours de soins gagnant ainsi en continuité et en progressivité des ressources thérapeutiques à engager.
Ce colloque se propose de nous offrir l’opportunité de nous pencher sur la manière dont nos structures de soins de jour fonctionnaient en amont de la pandémie et alors qu’elles s’interrogeaient comme le rappelait JM Triffaux lors du précédent colloque sur « Que garder de l’hôpital de jour d’hier pour construire celui de demain », comment elles ont pu traverser les bouleversements induits par la crise sanitaire, comment elles ont pu s’y adapter et quels enseignements elles ont pu en tirer voire quelles expériences, potentiellement innovantes et créatives, ont pu émerger de cette catharsis sociétale et ce de la psychiatrie périnatale, à la Psychiatrie infanto-juvénile, en passant par la psychiatrie adulte jusqu’à la psychiatrie du sujet âgé.
Les dépôts d'arguments sont enregistrables via le site dès le 5 avril et jusqu'au 8 juin 2023 inclus. Une réponse à votre proposition d'argument vous sera envoyée au plus tard pour le 9 juin 2023.
Le Groupement des Hôpitaux de Jour Psychiatriques - GHJPSY, en collaboration avec le Centre Ressource Autisme Formation, Enseignement, Recherche - CRAFER, vous invite à son 50ème colloque qui se déroulera le vendredi 6 et samedi 7 octobre 2023 à Poitiers, France
Le tarif de l'inscription au colloque est :
pour les membres :
300 euros jusqu'au 31/07/2023
380 euros à partir 01/08/2023
pour les non-membres :
400 euros jusqu'au 31/07/2023
480 euros à partir du 01/08/2023
Un membre individuel bénéficie de la réduction tarifaire pour 1 inscription.
Un membre institutionnel bénéficie de la réduction tarifaire pour 4 inscriptions.
Le tarif de l'inscription à la soirée de Gala est de 50 euros par personne.
Les inscriptions au colloque et, si vous le souhaitez, à la soirée de Gala s'enregistrent exclusivement via le site ghjpsy.org à partir du 15 mai 2023.
Il est possible :
- soit d'enregistrer une inscription unique (la facture sera alors éditée au nom de la personne)
- soit d'enregistrer une ou plusieurs inscription(s) au nom d'une même institution (la facture sera alors éditée au nom de l'institution)
L'inscription au colloque est validée dès réception du paiement.
Un e-mail de confirmation et la facture seront alors directement envoyés par e-mail à l'adresse que vous aurez renseignée.
En ce qui concerne les participants français s’inscrivant dans le cadre de la formation professionnelle, un paiement en différé est possible moyennant un engagement de paiement de votre institution. Celui-ci sera à déposer en ligne lors de votre inscription au colloque.
Accréditation INAMI pour les soignants belges en Ethique (5 C.P.) et Psychiatrie (demande en cours).
Pour les inscriptions réalisées au titre de la formation professionnelle par les institutions hospitalières françaises une convention de formation sera adressée.
Pour vous assurer que l’ANFH a émis un avis favorable à la prise en charge du colloque sur les fonds de la formation professionnelle, veuillez contacter votre délégation régionale.
Pour information, plusieurs délégations régionales de l'ANFH ont déjà émis un avis favorable mais c'est du ressort de chaque région.
LES LIEUX DE RENDEZ-VOUS À POITIERS (Centre-Ville)
Le Congrès : 15 rue Sainte Opportune
Le Gala : 1 rue Henri Oudin - Salle des coffres de l’ancienne Banque de France
Le Restaurant (samedi midi) : rue Roche d’Argent
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Contactez Madame Stéphanie Pereira Leites
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Tel : (+33) 5 49 44 58 26